We asked students in the Urbanism class at Collège Catholique Franco-Ouest to contribute to the conversation about walkable neighbourhoods in Ottawa.
O. writes to Ward 8 Councillor Laine Johnson about people parking their cars on bicycle lanes, with the City doing nothing about it. This letter is very well-researched, with mentions of Montreal’s fining regime for cars parked on bicycle lanes, Montreal’s more widespread approach of physical separation of bicycle lanes using barriers, the preventative benefits of protected bicycle lanes, and even the UN’s Sustainable Development Objectives. The letter included a bibliography, and a sample picture of Viewmount Drive as well to illustrate their argument!
Bonjour Laine Johnson,
Je vous écris aujourd’hui pour attirer votre attention sur un problème dans mon quartier. Comme personne de 15 ans, le vélo et le transport en commun sont mes seules options de transport autonome à travers la ville. À travers mes nombreux déplacements à vélo, j’ai remarqué qu’il y a souvent des voitures stationnés dans les voies cyclables. Ceci me dérange énormément puisque ça m’empêche de me déplacer de manière sécuritaire. Je dois souvent sortir de la voie cyclable pour contourner les automobiles stationnés et me mettre en danger avec les voitures qui circulent vite. Quand ça se produit, je ressens un manque de respect et de la frustration. Parce que la ville ne fait rien pour empêcher ce genre de situation, ça encourage les automobilistes à se sentir supérieurs. Marianne Giguère, conseillère de ville à Montréal, a déclaré que le stationnement dans les voies cyclables met les cyclistes dans «une situation inconfortable. On leur bloque la circulation, comme s'ils n'étaient pas des usagers de la route qui sont légitimes.» C'est essentiellement comme si la ville disait que les voitures sont plus importantes que les cyclistes ce qui est injuste pour tous ceux qui ne peuvent pas en avoir.
Je trouve qu’ une des pires rues près de chez moi est la rue Viewmount. Il y a fréquemment des voitures stationnées et les voitures y circulent vite. Il y a des affiches sur le bord de la rue qui indiquent l'interdiction de stationner mais les gens n’y font pas attention.
Toutefois ce problème est facilement réglé, certaines solutions seraient des séparations physiques commes des barrières. Ceci est de plus en plus utilisé pour les nouvelles pistes cyclables comme celles à Montréal. À Montréal il y a aussi des amendes allant jusqu’à 170 dollars pour les véhicules stationnées dans les pistes cyclables. Les voies cyclables protégées ont de nombreux avantages. Selon une étude faite à Vancouver et à Toronto, les voies cyclables protégées réduiraient les accidents en lien avec les bicyclettes de 75% (Harris et al. 2013). Celles-ci peuvent augmenter la valeur des propriétés environnantes et c’est beaucoup moins chèr qu’ajouter des voies de voitures supplémentaires.
Ce problème est en lien avec le 11e objectif du développement durable de l’ONU «Villes et communautés durables». Une des cibles de cet objectif est «d’assurer l’accès de tous à des systèmes de transport sûrs [...] en améliorant la sécurité routière». Le stationnement dans les voies cyclables nuit aux cyclistes même s’ils sont beaucoup plus respectueux de l’environnement que les voitures. Ce problème est un obstacle qui décourage plusieurs personnes à se déplacer à vélo. Donc, sans des mesures concrètes pour résoudre ce problème, la ville d’ottawa n’apporte sa contribution aux objectifs du développement durable.
Personne ne cligne de l'œil s’il y a des voitures dans les voies cyclables, mais s’il y avait une bicyclette stationnée au milieu de la rue, ce serait le chaos total. Il faut que la ville prenne action pour des pistes cyclables plus équitables et sécuritaires pour tous.
Sincèrement,
O.
O. is a student at Collège Catholique Franco-Ouest. Opening introduction provided by Walkable Ottawa blog contributor XAVIER BRADBURY-JOST.
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